22 janvier 2014

Bien le bonjour mes nobles amis,

Avant toute chose, une merveilleuse année 2014 à vous qui passez sur ce blog par je ne sais quel heureux hasard (le monde est merveilleusement bien fait, quand même).

Non vraiment, aujourd'hui, je n'ai pas décidé de parler exclusivement avec de fabuleux superlatifs... parce que 2014 sera sans nul doute la plus belle des années (Pour ceux qui l'auraient oublié, c'est l'année de parution de ma seconde blague romanesque). Mais il est clair que la mise à jour de ce blog valait bien un petit discours quand même1 .

Tout ça pour vous annoncer que le troisième texte de Nos ami(e)s, les bêtes est en ligne (Eh oui, tout ça pour ça...). Et pour me faire pardonner du retard, il est même un peu plus long que de coutume. Puis, comme c'est de saison, il devrait vous rappeler que 2014 est une année qui a commencé avec des tas de bulles... pas forcément d'origine contrôlée. Faudrait pas se la jouer politiquement correct, quand même.

Sur cette énigme, je vous laisse à votre lecture. N'hésitez pas à commenter : ça me permet de savoir si vous êtes toujours intéressés par mes méfaits littéraires hebdomadaires... Un commentaire pour une mini-nouvelle, ce n'est pas cher payé, quand même.

Justine

1 : Soit dit en passant, j'ai décidé de terminer chaque paragraphe par "quand même", inutile de croire que c'est une redite et non un fait exprès. Les mauvais poètes ne se gênaient pas pour faire des rimes faciles sans que personne n'y trouve à redire, quand même. Histoire de casser le rythme et de corroborer mes dires, je vous laisse d'ailleurs avec les trois premières strophes de ce fantasmagorique poème de Sainte-Beuve intitulé "Les rayons jaunes". Une pièce d'anthologie, vous disais-je (Sainte-Beuve était un grand critique... on a bien dit "critique").

Les dimanches d'été, le soir, vers les six heures,
Quand le peuple empressé déserte ses demeures
Et va s'ébattre aux champs,
Ma persienne fermée, assis à ma fenêtre,
Je regarde d'en haut passer et disparaître
Joyeux bourgeois, marchands,

Ouvriers en habits de fête, au coeur plein d'aise ;
Un livre est entr'ouvert près de moi, sur ma chaise :
Je lis ou fais semblant ;
Et les jaunes rayons que le couchant ramène,
Plus jaunes ce soir-là que pendant la semaine,
Teignent mon rideau blanc.

J'aime à les voir percer vitres et jalousie ;
Chaque oblique sillon trace à ma fantaisie
Un flot d'atomes d'or ;
Puis, m'arrivant dans l'âme à travers la prunelle,
Ils redorent aussi mille pensers en elle,
Mille atomes encor.

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