9 décembre 2015

A vous, lecteurs de ce blog ! Faites vivre les auteurs !

Bonjour à vous, lecteurs de ce blog,

Chaque jour, je constate que vous êtes nombreux à parcourir ces pages... gratuitement ! Et il n'en sera jamais autrement, car je suis une adepte du partage. Pas de publicités en vue, donc !

Par contre, un peu de pub sous forme de coup de gueule... Saviez-vous que lorsque vous payez un livre 20 euros (un "A rats qui rient,, raies qui aiment", par exemple), l'auteur (eh oui celui qui a pris des mois, voire des années à écrire ce dont vous vous délectez) en reçoit 1,60 euros !


Oui, vous avez bien lu, l'auteur reçoit 8% sur le prix du livre... et 8% c'est déjà bien payé : ce pourcentage dépend du bon vouloir de l'éditeur. D'ailleurs, le paiement des droits aussi dépend du bon vouloir de cet éditeur. Il y a des spécialistes qui vous font miroiter des droits par des publications détournées sous forme de concours ; qui utilisent votre texte pour une diffusion massive (genre dans des gares, je ne vise personne) et ne vous versent jamais un kopeck ! Merci à eux pour cette exploitation !

Bon après, sur les fameux 8% - déjà une fortune, vous en conviendrez -, vous devez encore déduire du précompte professionnel à régler à notre fabuleux état ! Merci mon pays, vraiment. Parce que là, je commençais à me dire que je pourrais peut-être, après avoir vendu 600 exemplaires (ce qui est déjà un bel exploit), m'acheter un nouvel ordi pour... rédiger mes futurs romans ! Mais heureusement que les impôts existent pour nous ramener un peu à la réalité : manquerait plus que les troubadours puissent vivre de leur art. Quel Etat permettrait ça ? Sûrement pas celui de Monsieur Parfait qui gère sa communication de crise, ses nouveaux impôts et son fédéralisme de main de maître. Mais je m'égare, pardon.

Tout ça pour vous dire, chers lecteurs, que lire c'est bien et même très bien. Aimer(un auteur), c'est encore mieux (faites l'amour pas la guerre). Mais soutenir les auteurs, c'est pas mal non plus... et le mieux, pour les soutenir, c'est encore d'acheter (oui, je sais, c'est la crise, mais visiblement la crise ne touche que les secteurs piratables) leurs productions qui sont mises en vente. Parce que, même si ces auteurs ont une haute idée de la culture qui, dans leur monde idéal, est mise à la portée de tous (c'est déjà le cas dans les bibliothèques sinon, hein !), le temps et l'énergie qu'ils dépensent sans compter pour vous faire rire, pleurer, réfléchir, etc. vaut bien un petit 8% ! Pensez-y... D'autant que la plupart ne sont pas avares en cadeaux car ils ont, on y  revient, une envie de partage qui dépasse les enjeux financiers (même si c'est la crise ;-) !)

J'en profite donc, à vous qui parcourez chaque semaine par centaines ces pages et qui, je l'espère, y prenez du plaisir, pour vous rappeler que, si vous aimez ce que j'écris,vous pouvez me soutenir en achetant l'un (ou les deux) romans que j'ai publiés aux Editions Luce Wilquin :
- "Pas grand-chose", 2010, 18 euros (oui, 1, 44 euros dans ma poche, merci déjà ;-) )
- "A rats qui rient, raies qui aiment", 2014, 20 euros (on revient à mes 1,6 euros...)


C'est bientôt les Fêtes, profitez-en, faites vivre les auteurs ! Et pour ceux qui me suivent depuis longtemps : 18 euros ou 20 euros, compte tenu de la passion déployée pour vous faire rire-sourire-voyager-pleurer, ce n'est finalement pas grand-chose. Un dixième de smartphone à l’obsolescence programmée tout au plus...

Merci pour nous,

Justine

PS : mes livres - et ceux des autres - ont cet avantage sur les smartphones, leur durée de vie est éternelle (sauf pour les distraits, de nouveau, je ne vise personne) :-D